Coup de cœur
13 jours / 12 nuits
Immersion au cœur de la nature japonaise
À partir de 2402€
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Inspirés par la nature et façonnés par des siècles de traditions, les jardins japonais attirent des touristes du monde entier. Véritables œuvres d’art vivantes, ces espaces verts emmènent ceux qui veulent bien s’y perdre à la rencontre de paysages inspirants. À proximité des métropoles ou cachés dans des villes paisibles, les jardins japonais rivalisent de beauté. Quels sont les plus beaux jardins du Japon ? Immersion au cœur des trois plus beaux espaces verts dans le pays du Soleil-Levant.
Aussi beaux les uns que les autres, les jardins japonais reproduisent la nature dans toute sa splendeur. Ces lieux mythiques qui remontent à plus de mille ans se sont inspirés des traditions chinoises et coréennes. Dans les années 800, on pouvait déjà apercevoir des jardins aux paysages naturels, ornés d’étangs, de rochers et de quelques îlots. Plus tard, durant l’époque Edo (1603-1868), les jardins ont évolué vers des compositions plus minimalistes. C’est à cette époque que naissent les jardins zen et les jardins de thé.
Ce qui fait le charme des parcs japonais, c’est leur spontanéité et leur authenticité. À l’opposé des jardins occidentaux, souvent perçus comme rigides, ils misent sur la dissymétrie et la sobriété. Chaque élément est agencé avec une telle délicatesse qu’il semble naître du paysage et ne faire qu’un avec la nature environnante.
Les rochers, traditionnellement disposés en nombres impairs, font partie intégrante de l’art subtil du jardin japonais. Ils symbolisent les esprits divins, et parfois la vie elle-même, lorsqu’ils sont agencés en chemin de pierres. Les cours d’eau font référence au flux de la vie, à la fluidité et à la pureté. Ceux-ci peuvent prendre la forme de ruisseaux, de cascades ou même d’étangs. Les jardins japonais accueillent également de nombreux végétaux, soigneusement choisis et taillés selon l’art du « Niwaki ».
Situé dans la préfecture d’Ishikawa, plus précisément à Kanazawa, le jardin Kenroku-en fait partie des plus beaux jardins du Japon. Kenroku-en se traduit en français par « jardin aux six aspects », en référence à six idéaux : l’espace, la vénérabilité, la subtilité, le panorama et la fraîcheur.
Ce vaste espace de 11,4 hectares date du 17ᵉ siècle sous l’impulsion du clan Maeda. Détruit par un incendie, il fut restauré et embelli au fil des époques avant d’être ouvert au public en 1874. Le parc possède une variété de paysages et de monuments incontournables, dont la lanterne Kotoji, perchée sur deux pieds asymétriques. On y retrouve également le fameux Kasumigaike, un étang représentatif de l’océan, mais également des rochers, des cascades et plus de 180 espèces de végétaux… De quoi séduire les amoureux de la nature !
Le site est magnifique toute l’année, bien que le printemps et l’automne soient les saisons les plus prisées. De mars à avril, le jardin se pare de la délicate floraison des cerisiers, et à l’automne, il s’embrase sous les teintes chatoyantes des érables.
Kenroku-en est ouvert toute l’année de 7 h à 18 h, moyennant un tarif de visite de 320 yens, soit environ 2 €. Le site se trouve à quelques minutes de marche du château de Kanazawa. Vous pouvez vous y rendre depuis Tokyo, grâce à un train à grande vitesse ou « shinkasen ».
Conçu en 1687 à la demande d’Ikeda Tsunamasa, Koraku-en servait initialement de lieu de détente pour l’aristocratie. Inspiré des principes zen, il abrite de larges étendues, dont l’étang Sawa-no-ike, la colline artificielle Yuishinzan et de petits pavillons traditionnels. Contrairement à d’autres jardins souvent clos, Koraku-en offre une vue spectaculaire sur le paysage environnant, notamment sur le château d’Okayama. Véritable caméléon, le parc se métamorphose au fil de l’année. À la fin de l’hiver, vous assisterez à la floraison des pruniers, des cerisiers au printemps et des érables en automne.
Le jardin est facilement accessible depuis la gare JR d’Okayama, à une trentaine de minutes à pied ou à cinq minutes en tramway. L’ambiance y est paisible, parfaite pour se promener ou pour pique-niquer en famille. En été, le parc accueille des soirées avec des illuminations nocturnes qui créent une ambiance encore plus exceptionnelle.
Bien que le jardin Koraku-en soit ouvert tous les jours, les horaires varient selon les saisons :
Les enfants de moins de quinze ans peuvent visiter le site gratuitement, tandis que les adultes devront prévoir 500 Yens, soit 3,10 €. Les personnes âgées qui ont plus de 65 ans bénéficient de tarifs réduits.
Fondé en 1980 par Adachi Zenko, ce jardin est une extension du musée, créé lui-même par l’homme d’affaires japonais. Situé dans la ville de Yasugi, le jardin Adachi est inspiré des peintures traditionnelles du Japon, notamment celles du peintre Yokoyama Taikan. Depuis 2003, le site figure chaque année en tête du classement des plus beaux jardins japonais, établi par la revue américaine Journal of Japanese Gardening. Il a également obtenu trois étoiles au Guide Vert Michelin.
Le jardin du musée Adachi offre une expérience unique, quoique différente : il ne se visite pas à pied, mais s’admire à travers les vitres du musée. Une approche qui, bien qu’inhabituelle, offre une perspective unique sur le paysage. C’est un lieu incontournable pour quiconque souhaite découvrir l’art du jardin japonais sous son jour le plus poétique.
Le site possède six espaces distincts :
Au fil des saisons, on peut voir le jardin changer d’apparence. Au printemps, l’environnement est dominé par les couleurs douces des fleurs de cerisiers. En été, la mousse et les feuillages denses semblent donner vie aux moindres recoins du parc, alors que les érables rougissent en automne. Durant les saisons hivernales, la neige recouvre les pierres et les pins d’un voile blanc qui crée une tout autre ambiance.
Le musée est situé à environ 20 minutes en navette de la gare de Yasugi ; Depuis Matsue, comptez 30 à 40 minutes en train. Le jardin peut être visité tous les jours de 9 h à 17 h, et est accessible moyennant différents tarifs en fonction du profil :
Le Japon regorge de jardins remarquables qui expriment chacun à leur manière l’art du paysagisme japonais.
Situé dans la préfecture d’Ibaraki, le jardin Kairaku-en possède plus de 3 000 pruniers qui fleurissent dès la fin de l’hiver. En français, son nom signifie « jardin où l’on partage le plaisir », un état d’esprit qui se ressent à travers ses allées paisibles, ses étangs et ses bambouseraies.
En plein cœur de Tokyo, le Shinjuku Gyoen attire chaque année des milliers de visiteurs, notamment au printemps pour admirer ses cerisiers. Le jardin est empreint du style traditionnel japonais, mais présente également quelques influences françaises.
À quelques pas du château de Himeji, le jardin Koko-en est un lieu propice à la découverte et à la détente. Rochers, cascades et allées bordées d’arbres, habillent subtilement l’espace pour créer un environnement aussi beau qu’apaisant. Le site abrite par ailleurs la maison de thé Soju-an, où les visiteurs peuvent s’arrêter pour savourer un matcha traditionnel.
1- Quel est le meilleur moment pour visiter les jardins japonais ?
Les jardins japonais sont magnifiques toute l’année, mais le printemps reste la meilleure période, car c’est la saison des cerisiers en fleurs.
2- Faut-il payer une entrée pour accéder à ces jardins ?
Oui, la visite de la plupart des jardins au Japon est payante. Des lieux proposent cependant une entrée gratuite pour certaines catégories de personnes.
3- Faut-il réserver pour visiter les jardins ?
Tous les parcs ne nécessitent pas forcément de réservation, en particulier ceux qui sont publics. Toutefois, il est fortement conseillé de réserver votre visite, surtout en haute saison.
4- Quel est le tarif moyen ?
Le tarif d’entrée des jardins au Japon est souvent compris entre 200 et 1000 Yens. Certains parcs rattachés à des monuments de renom (temples, châteaux, musées…) peuvent néanmoins coûter plus cher.
5- Peut-on prendre des photos librement dans ces lieux ?
En général, oui, la photographie est autorisée dans la plupart des jardins japonais. Cependant, certains d’entre eux imposent parfois des restrictions : trépieds, perches, drones, photos commerciales, photos interdites dans certaines zones, etc.
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